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Le drame des loyers résidentiels à Caracas

Le droit au logement et à la ville.

La Red Metropolitana de Inquilinos (Réseau Métropolitain de Locataires), la Red de Inquilinos (Réseau de Locataires), los Comités de Tierra Urbana (Comités Terre Urbaine), Conserjes Unidos por Venezuela (Gardiens d’immeubles Unis pour le Venezuela y los Campamentos de Pioneros (Campements de Colons), organisations qui luttent pour le droit au logement et contre les expulsions, ont créé une plate-forme unitaire et ont décidé de lutter pour la fin de la spéculation menée par les entreprises immobilières, principalement à Caracas, où le manque de logements affecte près d’un million de familles.

Elles ont lancé au mois de mars une campagne contre les explusions, sous l’intitulé Campagne “Expulsion Zéro”, dénonçant la situation de milliers de familles menacées de perdre leur droit au logement, avec des actions de rue et des propositions de réforme légale visant à mettre fin aux explusions forcées et à la spéculation immobilière.

Leurs objectifs immédiats sont l’abolition de la Loi relative à la location immobilière, l’abolition des articles du Code Pénal punissant de prison les occupations, ainsi que l’interdiction légale des expulsions forcées et leur substituion par des accords de plein gré et pacifiques proposant des alternatives en cas de nécessité de libérer l’immeuble. Ils proposent également un plan contre la spéculation immobilière et pour l’accès à un logement digne pour ceux qui ne disposent pas de ce droit.

Les comités sont en discussion sur une proposition qui élargit et complète le contenu de l’article 82 de l’actuelle Constitution, qui établit le droit au logement. Elle consiste à définir le concept de logement digne, garantissant la sécurité juridique de l’occupation sous toutes ses formes, l’éradication des expulsions avec violence, des coût de logement accessibles, l’adéquation culturelle du logement, la relation harmonieuse avec l’environnement, la fourniture des services et d’un habitat satisfaisant les nécessités de la vie sociale.

Par ailleurs, la proposition inclut le droit à la ville, droit revendiqué par les organisations populaires urbaines du monde entier, exprimé dans la Charte Mondiale pour le Droit à la Ville, approuvée lors du Forum Social Mondial de 2005.

Conformément aux articles proposés, tout citoyen aurait le droit à un habitat digne, à une participation démocratique dans la planification et la gestion des politiques, plans et projets qui concernent l’habitat urbain. Il est également proposé d’instituer la fonction sociale des espaces urbains, indépendamment de leur caractère public ou privé, avec la définition de mesures contre la spéculation et la sous-utilisation du foncier urbain.

La proposition établit également les bases pour un auto-gouvernement communal, en posant les fondements normatifs de nouvelles formes de pouvoir basées dans la communauté, du même type que celles développées notamment à partir des Conseils Communautaires.

El drama de los alquileres de vivienda en Caracas